La Mairie tient à vous informer :
 

Nous attirons votre attention sur les difficultés auxquelles  sont confrontées nos pharmaciens et nos médecins sur le secteur rural de l’Ile de France.
 

Retrouvez ici la vidéo :

  
EXPERTISE D’UN FONCTIONNAIRE DEPARTEMENTAL AUTORISE.
la création d’un local médical à Gouaix n’a malheureusement aucune chance d’attirer un médecin dans le contexte actuel.
On a déjà toutes les peines du monde à convaincre des jeunes médecins de venir dans des structures collectivespluridisciplinaires universitaires neuves comme le Mée sur Seine ou Provins, qui comptent pourtant déjà des médecins séniors et des paramédicaux, et de nombreux atouts. Alors imaginez faire venir un médecin tout seul dans un local isolé à Gouaix, c’est totalement illusoire dans le contexte actuel. Nous n’avons constaté aucune installation de médecin isolé en Seine et Marne depuis plus de 3 ans, et celles qui ont eu lieu auparavant se sont soldées par un départ du médecin dans les deux années suivantes(Amillis, Jouy sur Morin, ets.). 
A l’heure actuelle, les jeunes médecins ne s’installent plus que dans des structures collectives qui comptent déjà au moins 1 à 2 médecins en place et des paramédicaux. Nos boursiers se sont tous installés dans des cabinets où ils ont réjoints des médecins en place pour exercer à trois ou quatre (Dammartin en Goële, Provins, Nangis, ets). Je reviens de la journée de la Médecine Générale à Créteil ce samedi, et tous nos contrats nous confirment cet état de fait incontournable. C’est un constat qui est tout à fait regrettable, jen conviens, mais c’est une réalité intengible et incontournable, et pour de nombreuses années encore. Tous les acteurs de terrain actifs dans le champs de la démographie médicale(ARS, URPS, CPAM, Facultés, MSA, etc.) pourront vous le confirmer.
Sur le territoire de la Bassée et du Montois, les espoirs d’installations pérennes ne peuvent reposer que sur des projets d’exercice groupé à Bray sur Seine ou à Donnemarie-Dontilly, c’est-à-dire là où il existe encore des médecins à regrouper et auxquels les jeunes médecins pourront s’associer. Et même dans ces conditions ce sera extrèmement difficile. Il y a plus de 50 projets de maisons de santé modernes et répondant aux attentes des jeunes médecins en Seine et Marne actuellement, pourune vingtaine d’installations l’an passé:dans ces conditions, les jeunes médecins ont tellemnt d’opportunités qu’ils ne regardent pas les offres d’exercice isolé.
Je le regrette, mais il ne me semble pas opportun, d’un point de vue très pragmatique, d’investir dans un projet de locaux de santé dans les communes qui ne compte plus de médecins (ni sur ce territoire, ni alleurs en Seine et Marne) car dans ce contexte actuel il y a 100% de chances que ce soit en pure perte.
je suis à la disposition de  chacun pour apporter toute précision util, et pour soutenir les projets qui peuvent objectivement renforcer la démographie médicale sur ce territoire.
cordialement,
J’occulte à dessein le nom de l’auteur de ce mail.Cet énergumène se prétend “Chargé de Mission Politique de Santé Département de Seine et Marne.Comme vous pouvez le constater, nous sommes bien accompagnés par ceux sensés nous aider pour nos projets. Ne perdons pas courage. Le temps travaille pour nous.                                                                                                   Jean-Paul Fénot, maire de Gouaix